1) L’avenir : nos jeunes ?
Pas de consommation de boisson alcoolisée avant 18 ans.
La consommation des jeunes les mets en danger
Le cerveau n’étant mature qu’à 25 ans, il est nécessaire de le protéger en pleine croissance.
Lorsqu’ils consomment, les jeunes utilisent le plus fréquemment des alcools forts.
Les fréquences de consommation sont déjà importantes chez les jeunes : les études EnClass et enquête Escapad montrent une consommation (10 x sur le mois) concernant un jeune sur 10 à un jeune sur 4 en terminale (1)
2) Publicité alcool : omniprésente ?
Réguler la publicité pour l’alcool
Pas d’affichage public?
Associer à chaque fois aux messages sanitaires (seuils de consommation)
Jamais sur des supports destinés au moins de 18 ans.
Pas de placements de produits dans les productions audio-visuelles?
Pas de parrainages d’associations étudiantes et d’événements sportifs?
Un montant égal aux sommes publicitaires sera prélevé chaque année aux alcooliers et sera destiné aux soins ?
3) Alcool, produit comme les autres ?
Des messages de prévention clairs et précis sur chaque produit alcoolisé
Sur chaque produit alcoolisé : reprise des messages des seuils sanitaires de consommation, ainsi que du symbole indiquant « pas d’alcool pendant la grossesse ». En outre, chaque contenant devra indiquer le nombre d’unités d’alcool contenues dans celui-ci.
4)Acheter de l’alcool n’importe où, n’importe quand ?
Limiter l’accès aux boissons alcoolisées en soirée et la nuit.
Réguler la disponibilité en termes d’horaires et de lieux.
Interdiction de vente le long des axes autoroutiers.
5) L’alcool moins cher que l’eau ?
Augmenter le prix de l’alcool, surtout des produits les moins chers.
Cela pourrait être efficace pour limiter le nombre de gros buveurs. (2)
6) Repérer le mésusage d’alcool, qui ?
Investir et former l’ensemble des soignants de premières lignes dans le dépistage (1)
Cela ne coûte pas cher, et peut rapporter gros. La première ligne de soins a montré son indispensable nécessité et ses grandes qualités lors de la pandémie Covid. Il est temps de lui donner les moyens pour se former quant aux mésusages d’alcool. C’est aussi une invitation à soutenir tous les soignants à aborder le point alcool avec leurs patients.
7) Plan alcool-Cancer ?
,
Investir dans une prise en charge des cancers qui tienne compte du pouvoir carcinogène de l’alcool.
Trop souvent, les soins fonctionnent en silo : qui explique à une femme que l’alcool augmente le risque de cancer du sein, même pour de faibles doses (1) ?
8) Alcool et travail ?
Mettre sur pied une politique de santé publique qui protège le milieu du travail de l’alcool, qui aide à accompagner les travailleurs aux prises avec un mésusage d’alcool et qui renforce le droit de dire « non à l’alcool » sans en subir des conséquences au travail.
9) Alcool foie ?
Investir dans le repérage de la maladie du foie liée à l’alcool chez les personnes > 40-45 ans ayant une consommation de >14 verres standards (appelés aussi unités d’alcool) par semaine et/ou un test de dépistage (Audit) positif (3) ?
10) Alcool et volant ?
0g/litres : tel est la norme à soutenir et à disséminer partout en Europe.
Trop souvent. L’alcool est en cause dans les accidents, sans compter l’explosion du risque en cas d’usage concomitant de stupéfiants
Bibliographie :
Airagnes, G., Lakhdar, C. B., Daeppen, J. B., Gallopel-Morvan, K., Girandola, F., Mezger-Lallemand, V., ... & Saurel-Cubizolles, M. J. (2021). Réduction des dommages associés à la consommation d'alcool (Doctoral dissertation, Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM)).
OCDE. (2015). Note de synthèse : lutte contre la consommation nocive d’alcool.
Pageaux, G-P., Orban, T., (2021). in : AFEF. Prise en charge de la maladie du foie liée à l’alcool. Recommandations de l’Association française pour l’étude du foie.
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